Vive le vol d’hiver : Olivia Holt et Connor Swindells braquent Noël en novembre sur Netflix

Chaque hiver, Netflix ressort ses armes préférées : romance, neige artificielle et morale en ruban rouge. Mais avec Vive le vol d’hiver (Jingle Bell Heist), la plateforme bouscule un peu la formule.

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Prévu pour le 26 novembre 2025, le nouveau film de Michael Fimognari (réalisateur de To All the Boys: P.S. I Still Love You) mélange casse de Noël, comédie sentimentale et satire sociale, dans un Londres à la fois étincelant et morose.

Deux braqueurs à la dérive sous les guirlandes

Sophia Martin (Olivia Holt) a quitté Philadelphie pour s’occuper de sa mère malade à Londres. Entre deux jobs sous-payés et des factures médicales qui s’accumulent, elle finit par envisager une solution absurde mais logique : voler son patron, un directeur de magasin aussi antipathique que nanti.

C’est là qu’entre en scène Nick O’Connor (Connor Swindells), ex-agent de sécurité reconverti en technicien paumé.

Le hasard – ou l’économie moderne – les met sur la même trajectoire : ils ont tous deux eu la même idée… braquer le même grand magasin le soir de Noël.

Ce qui aurait pu virer à la confrontation tourne à l’alliance bancale : un casse improvisé, une romance qui s’installe entre deux désastres, et un humour très britannique, tout en ironie douce-amère sur les laissés-pour-compte des fêtes de fin d’année.

Une comédie de casse au parfum social

Sous ses airs de “rom-com de saison”, Vive le vol d’hiver se situe dans la lignée des comédies sociales à la Love Hard ou Holidate, mais avec une touche de subversion économique.

La scénariste Abby McDonald, repérée sur la “Black List” d’Hollywood pour ce scénario en 2022, s’attaque ici au grand mythe de Noël : celui où tout finit bien, mais à condition d’avoir les moyens. En filigrane, le film questionne le prix du romantisme quand l’argent manque, et ce que les fêtes disent de nos contradictions modernes : donner, recevoir… ou voler.

Olivia Holt et Connor Swindells, duo sous tension douce

Netflix réunit deux visages familiers mais rarement croisés à l’écran :

• Olivia Holt, vue dans Heart Eyes et Cruel Summer, prête son énergie nerveuse à Sophia, héroïne du quotidien coincée entre devoir filial et débrouille.

• Connor Swindells, révélé dans Sex Education et plus récemment dans Scoop, campe un antihéros pragmatique, plus tendre qu’il ne veut le paraître.

Leur alchimie est soutenue par un casting secondaire savoureux : Lucy Punch (Motherland) en patronne mégalo, Peter Serafinowicz (The Bubble) en magnat du commerce, et Poppy Drayton (Charmed) dans un rôle de confidente imprévisible.

Fiche technique