La vie rêvée de Mr. Kim : le K-drama de Jo Hyun-tak débarque sur Netflix le 25 octobre 2025

Netflix s’apprête à accueillir une nouvelle perle du petit écran coréen. Le 25 octobre 2025, la série La vie rêvée de Mr. Kim (The Dream Life of Mr. Kim) fera son entrée mondiale, simultanément diffusée sur JTBC en Corée du Sud et sur Netflix à l’international.

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Sous ses airs de comédie légère sur le monde du travail, la série signée Jo Hyun-tak (Sky Castle, Snowdrop, The Atypical Family) cache une satire sociale d’une grande précision sur la réussite, la chute et la quête de sens dans la Corée contemporaine.

Un cadre modèle au bord du gouffre

Depuis vingt-cinq ans, Kim Nak-soo mène une vie sans accroc. Employé modèle, mari exemplaire, propriétaire de son appartement à Séoul, il incarne l’idéal de la classe moyenne sud-coréenne : travailleur, discipliné, discret.

Mais lorsque les équilibres s’effondrent — perte d’emploi, désintégration du foyer, effritement du statut — Kim découvre la fragilité du rêve qu’il croyait acquis.

Ce cadre moyen, formaté par des décennies de loyauté corporatiste, se retrouve forcé de redéfinir son identité hors du costume du “Manager Kim” : un homme face à la solitude, au déclassement et au vide existentiel laissé par la chute du système qui l’a construit.

La série adapte le roman Seoul Jagae Daegieop Danineun Kim Bujang Iyagi (L’histoire de Kim, cadre dans une grande entreprise de Séoul) écrit par Song Hui-gu, devenu culte pour sa lucidité sur les travers du capitalisme coréen et les illusions de la réussite salariale.

Entre satire et tendresse : le regard de Jo Hyun-tak

Aux commandes, Jo Hyun-tak, déjà salué pour Sky Castle et The Atypical Family, retrouve ici ses obsessions : la pression sociale, les hiérarchies invisibles et le prix du conformisme.

Plutôt que d’accuser le système frontalement, il le dénude par le rire et l’absurde : réunions absurdes, obsessions du rendement, peur de l’échec, rivalités feutrées et solitude sous les néons.

Chaque épisode de 70 minutes mêle comédie de bureau, satire du management et chronique intime.

Le scénario, coécrit par Kim Hong-gi et Yoon Hye-sung, trouve un équilibre entre le réalisme administratif et la sensibilité émotionnelle propre aux K-dramas humanistes.

Un casting à la hauteur

Le rôle-titre est porté par Ryu Seung-ryong, visage familier des abonnés Netflix.

De Kingdom à The Good Bad Mother en passant par Chicken Nugget, l’acteur s’impose ici dans un registre plus intime.

Il campe un homme en perte de repères, oscillant entre lucidité et dérision, dans un monde où le travail a tout dévoré — jusqu’à l’identité.

À ses côtés, Myung Se-bin (Doctor Cha, Avengers Social Club) incarne Park Ha-jin, sa femme, témoin impuissante de la lente désagrégation du couple et de la distance émotionnelle installée par les années.

Cha Kang-yoon, jeune révélation de Resident Playbook, complète le trio en interprétant Kim Soo-gyeom, le fils, symbole d’une génération qui ne croit plus au rêve salarial de ses parents.

Le reste du casting réunit une impressionnante distribution : Ko Chang-seok, Park Soo-young, Lee Se-hee, Ha Seo-yoon, et la participation exceptionnelle de Jung Eun-chae (The King: Eternal Monarch), en invitée spéciale.

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