En revenant sur Netflix le 15 décembre, How to Make It in America retrouve un espace idéal pour raconter ce que fut l’une des tentatives les plus singulières de HBO au début des années 2010 : un récit nerveux, ancré dans l’effervescence créative de New York, où deux jeunes entrepreneurs tentent de se frayer une place dans un milieu aussi attractif qu’impitoyable.
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Courte mais marquante, la série offre un regard rare sur les coulisses de la mode et sur le coût réel du rêve américain.
Un duo prêt à tout pour entrer dans l’industrie de la mode
La série suit Ben Epstein et Cam Calderon, interprétés par Bryan Greenberg et Victor Rasuk, deux amis qui cherchent à développer leur marque de vêtements dans un New York dense, dynamique et souvent hostile. Sans capital, mais avec beaucoup d’audace, ils misent sur leur réseau, leurs idées et une certaine débrouillardise pour tenter d’imposer leur label dans un secteur saturé.
Leur trajectoire s’entremêle avec celles de personnages tout aussi déterminés : Rene, incarné par Luis Guzmán, ex-détenu cherchant à lancer sa boisson énergisante ; Domingo, joué par Kid Cudi, ami fidèle et intermédiaire précieux ; ou encore Rachel (Lake Bell), ex-petite amie de Ben, dont la carrière et les choix sentimentaux bousculent l’équilibre fragile du duo.
- Ben Epstein : designer en quête de légitimité
- Cam Calderon : entrepreneur instinctif et moteur du projet
- Domingo : figure du downtown new-yorkais, pont entre plusieurs univers
- Rene : ambitieux, imprévisible et essentiel à l’élan narratif
La série dépeint un New York où chaque rencontre peut tout changer, et où les obstacles – financiers, personnels ou professionnels – deviennent autant de tests de résilience.
Un portrait sincère de la culture new-yorkaise des années 2010
Créée par Ian Edelman et produite notamment par Mark Wahlberg, la série navigue entre comédie dramatique et chronique urbaine. Son esthétique, servie par un générique remarquable illustré par le morceau I Need a Dollar d’Aloe Blacc, place immédiatement le spectateur au cœur d’un New York pluriel, traversé par ses subcultures et ses énergies contradictoires.
La fiction documente avec précision les réalités du « hustle » : négociations avec des fabricants, opportunités avortées, soirées qui deviennent des rendez-vous professionnels décisifs, pressions économiques permanentes. Chaque épisode restitue une ambiance, une époque et un milieu rarement montrés avec autant de naturel.
- Un ancrage fort dans la street culture new-yorkaise
- Une exploration des débuts de carrière dans la mode indépendante
- Une mise en scène qui valorise la photographie urbaine et la spontanéité
Si la série a été arrêtée après deux saisons en raison d’une audience jugée insuffisante, elle reste aujourd’hui un témoignage précieux de la scène créative new-yorkaise du début de la décennie.
Pourquoi redécouvrir la série aujourd’hui sur Netflix ?
À l’heure où les récits autour de la création, de l’entrepreneuriat culturel et des parcours atypiques séduisent à nouveau le public, How to Make It in America retrouve une pertinence certaine. Sa manière d’aborder la précarité, l’ambition et le désir de réussite résonne particulièrement dans un contexte où les trajectoires professionnelles se réinventent.
La diffusion sur Netflix peut offrir à la série la visibilité qui lui avait manqué à l’époque, et permettre à un public plus large de découvrir cette exploration sensible du rêve américain à hauteur d’individus.
Un programme à voir pour saisir comment, avant l’ère des startups mises en scène, deux jeunes créateurs tentaient déjà de faire exister leur vision dans une ville où tout va très vite.
Quelle est l’histoire de How to Make It in America ?
La série suit Ben et Cam, deux jeunes new-yorkais tentant de lancer leur marque de vêtements dans un milieu compétitif, entre opportunités fragiles et obstacles financiers.
Combien de saisons compte la série ?
How to Make It in America comporte deux saisons diffusées entre 2010 et 2011.
Qui retrouve-t-on au casting principal ?
Bryan Greenberg, Victor Rasuk, Lake Bell, Luis Guzmán et Kid Cudi figurent parmi les rôles centraux.





