Septembre s’ouvre chez Netflix avec une sélection de séries et programmes qui sortent des sentiers battus. Peu de têtes d’affiche internationales ce mois-ci, mais plusieurs projets inattendus, venus d’Europe du Nord, d’Amérique latine ou encore du monde de l’animation adulte. À l’affiche : une comédie romantique acide, un drame franco-belge à l’esthétique singulière, un combat de boxe en direct, et un huis clos dystopique sous haute tension.

Cette liste s’appuie sur les annonces déjà officialisées par la plateforme — d’autres ajouts sont probables dans les jours à venir, comme c’est souvent le cas.  

Le 11 septembre
  • Diary of a Ditched Girl

Comédie romantique nordique

Adaptée d’un roman suédois très populaire, cette série donne un grand coup de pied dans les codes usés de la romcom. On y suit Malin, jeune trentenaire larguée sans préavis, tentant de se reconstruire dans un monde où les applis de rencontre tiennent lieu de confessionnal. La narration à la première personne, grinçante et drôle, rappelle Fleabag dans ses instants les plus acides, mais avec une sobriété scandinave et une mélancolie permanente.

 

Le 12 septembre
  • Paris Perdu

 

Le 13 septembre
  • Canelo vs Crawford

Le choc des titans sur un ring… et sur Netflix

Netflix poursuit son incursion dans le live avec un événement sportif d’ampleur mondiale. Le combat entre Saul “Canelo” Álvarez et Terence Crawford, attendu depuis des années par les amateurs de boxe, sera retransmis en direct, avec analyses, ralentis augmentés, et diffusion mondiale simultanée. Au-delà de la performance physique, l’événement marque un jalon stratégique : Netflix montre ici sa capacité à gérer du direct de prestige, avec une promesse d’immersion inédite. L’enjeu dépasse le simple affrontement : c’est un test de maturité technologique et éditoriale.

Le 19 septembre
  • El Refugio Atómico

Survival de luxe, angoisse confinée

Production latino-américaine ambitieuse, El Refugio Atómico enferme ses personnages dans un bunker cinq étoiles, loin du chaos extérieur. D’abord présenté comme un sanctuaire, le lieu devient rapidement le théâtre de manipulations, suspicions et effondrements moraux. Le style visuel est chirurgical : cadrages rigides, éclairages blancs, silences pesants. On pense à 3%, The Platform ou Snowpiercer, mais sans le discours frontal : ici, la critique sociale se glisse dans les silences et les regards.

 

  • Haunted Hotel

Animation adulte, horreur stylisée et sarcasme spectral

Sous le label “Netflix After Dark”, cette série animée ose une esthétique minimaliste à rebours des productions animées traditionnelles. Dans un hôtel hors du temps, les pensionnaires parlent aux murs et les esprits errent sans but. Le traitement sonore évoque The Haunting of Hill House, la direction artistique, elle, fait penser à BoJack Horseman revu par un cinéaste de l’horreur indépendante.

Ce que Netflix n’a pas (encore) dit

Comme souvent, la programmation officielle de septembre ne couvre qu’une partie de l’offre réelle. De nombreux contenus — notamment locaux — sont encore absents des listings publics. À cela s’ajoutent les désormais classiques “drops” surprises que Netflix affectionne : films sans annonce, documentaires confidentiels, ou mini-séries expérimentales. Autant dire que cette sélection pourrait rapidement être dépassée.