Sortie le 12 septembre sur Netflix, la mini-série argentine Les malédictions (Las maldiciones), créée par Daniel Burman et adaptée de la plume acérée de Claudia Piñeiro, s’est déjà fait remarquer. Avec seulement trois épisodes, un casting mené par Leonardo Sbaraglia et une intrigue qui mêle kidnapping politique et luttes autour du lithium dans le nord du pays, le projet a frappé fort et court. Mais après ce format resserré, une question revient déjà : la série pourrait-elle revenir pour une saison 2 ?
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Un format pensé comme une histoire unique
Selon les informations disponibles dans la presse argentine et relayées par la critique spécialisée, la réponse est simple : non. Les trois épisodes couvrent l’intégralité du roman de Claudia Piñeiro, sans laisser de fils narratifs suspendus. Burman et Piñeiro avaient conçu Les malédictions comme une mini-série fermée, à l’image d’un long-métrage découpé en trois actes.
Netflix n’a d’ailleurs communiqué aucune intention de renouvellement. Le projet se distingue précisément par son intensité et sa brièveté — un choix qui, loin d’handicaper sa réception, renforce son impact.
Ce que cela dit de Netflix en Argentine
Au-delà de la question de la saison 2, Les malédictions s’inscrit dans une tendance plus large : l’investissement croissant de Netflix dans la production argentine. Après El Eternauta ou Coppola, el representante, cette nouvelle entrée confirme la volonté de la plateforme de miser sur des récits locaux capables de rayonner à l’international. La brièveté des Malédictions pourrait même devenir un modèle : prouver qu’une mini-série de trois épisodes peut créer un phénomène sans chercher à l’étirer.
Verdict : fin de l’histoire ?
Tout indique donc que Les malédictions n’aura pas de suite. Ni date de production, ni indice d’une saison supplémentaire à ce jour. Les spectateurs devront se contenter de ces trois épisodes, conçus comme une œuvre autonome. Et si cette frustration est réelle, elle participe aussi à la force du projet : une histoire sombre, dense, et close, qui ne cherche pas à tout prix à devenir une franchise.