Chaque jour d’octobre, Netflix propose aux abonné·es un défi simple : un film ou une série d’horreur par soir jusqu’au 31. Un calendrier pensé comme un compte à rebours avant Halloween, où se croisent documentaires criminels, classiques du cinéma, blockbusters et productions inédites.

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Pour cette première semaine, du 1er au 7 octobre, l’ambiance oscille entre claustrophobie urbaine, sorcellerie pop et visions cauchemardesques. Tour d’horizon.

1er octobre – Vermines

Réalisé par Sébastien Vaniček, ce film français de 2023 a déjà marqué les esprits à Venise et à Gérardmer. Dans une cité en déshérence, des araignées exotiques prolifèrent et transforment les tours en pièges mortels. Derrière la fable horrifique, une parabole sociale sur les laissés-pour-compte et la peur collective. Netflix mise fort sur ce titre pour lancer le marathon.

 

2 octobre – Insidious : La dernière clé

Quatrième volet de la saga initiée par James Wan, ce chapitre suit une nouvelle fois Elise Rainier (Lin Shaye), médium confrontée aux démons de son propre passé. Moins radical que les deux premiers films, mais efficace pour plonger directement dans l’ambiance surnaturelle.

 

3 octobre – Monstre : l’histoire d’Ed Gein (Netflix, série documentaire)

Nouvelle production originale. La plateforme s’intéresse à l’un des tueurs en série les plus influents dans l’imaginaire horrifique américain, Ed Gein, qui inspira Psychose ou Massacre à la tronçonneuse. La série interroge : comment un fait divers rural du Wisconsin a pu devenir matrice de la pop culture macabre ?

 

4 octobre – Eyes Wide Shut

Chef-d’œuvre testamentaire de Stanley Kubrick (1999). Derrière le récit d’un couple new-yorkais en crise (Tom Cruise et Nicole Kidman), une plongée dans un monde de rituels secrets et de désirs inassouvis. La présence de ce film dans le challenge rappelle que l’horreur n’est pas seulement une question de monstres : l’inquiétude naît aussi du pouvoir, du sexe et de l’aliénation sociale.

 

5 octobre – Sacrées sorcières

L’adaptation signée Robert Zemeckis du roman de Roald Dahl, sortie en 2020. Anne Hathaway incarne la Grande Sorcière dans un récit qui revisite l’enfance comme terrain de peur et d’émerveillement. Plus familial que terrifiant, ce choix permet d’inclure les jeunes abonnés dans le marathon.

 

6 octobre – Abigail

Produit par Universal et Blumhouse (2024), ce film met en scène une fillette vampire séquestrée par des criminels. L’intrigue joue sur le contraste entre innocence apparente et sauvagerie incontrôlable. Netflix capitalise sur ce succès récent pour attirer les amateurs de “nouveaux classiques”.

 

7 octobre – Hantises (Netflix)

Nouvelle série documentaire disponible directement sur la plateforme. Disponible à partir du 7 octobre 2025, la série produite par James Wan (The ConjuringInsidious) propose une plongée dans des histoires de hantises authentiques. Pas de fiction maquillée en vérité, mais un mélange de témoignages, archives et reconstitutions menées avec la patte d’un cinéaste qui a redéfini l’horreur contemporaine.

 

Une première semaine entre grand public et transgression

Ce démarrage illustre la stratégie Netflix : alterner valeurs sûres du catalogue (Insidious, Eyes Wide Shut), pépites locales (Vermines), documentaires exclusifs (Monstre : l’histoire d’Ed Gein) et créations maison (Hantises). L’idée est claire : installer un rituel quotidien, où l’horreur se décline de la chronique sociale à l’épouvante surnaturelle.