Entre deux comédies de saison et trois thrillers d’automne, un petit séisme tendre s’invite sur Netflix ce mercredi 29 octobre : l’adaptation cinéma de Dieu, tu es là ? C’est moi, Margaret (Are You There God? It’s Me, Margaret), le roman culte de Judy Blume (1970). Porté à l’écran par Kelly Fremon Craig (The Edge of Seventeen) et incarné par Abby Ryder Fortson, Rachel McAdams et Kathy Bates, le film a fait fondre la critique en 2023, précisément parce qu’il parle sans chichi de puberté, de foi, d’amitié — et de tout ce qu’on ne sait pas dire à 12 ans. 

De quoi ça parle ?

Margaret, 11 ans, débarque en banlieue et pose deux questions qui fâchent : à quel Dieu elle parle et quand son corps va la suivre. Entre un exposé scolaire sur les religions, un club secret où l’on compare les soutiens-gorges, et une grand-mère juive aussi aimante qu’entêtée, le film garde le cadre seventies du livre et le regard franc de Blume : ni morale plaquée, ni ironie condescendante. Fremon Craig adapte au plus près ce mélange de pudeur et de franchise que l’autrice avait longtemps refusé de céder au cinéma — avant d’être convaincue par l’approche respectueuse de l’équipe. 

 

Pourquoi on en parle encore en 2025

Parce que ce récit affronte les non-dits (règles, désir, appartenance religieuse) avec une simplicité rare et parce qu’il a aussi une histoire de controverses : le roman a été régulièrement ciblé par la censure aux États-Unis pour ses thèmes jugés « trop directs ». Le film, lui, a été salué pour sa justesse et l’interprétation de Rachel McAdams en mère en plein réajustement, mais aussi de Kathy Bates en grand-mère bulldozer. 

Casting & coulisses en bref

  • Réalisation / Scénario : Kelly Fremon Craig

  • Avec : Abby Ryder Fortson (Margaret), Rachel McAdams, Kathy Bates, Benny Safdie

  • Sortie cinéma (US) : avril 2023, après un tournage en grande partie en Caroline du Nord pour figurer la banlieue new-jerseyenne du livre.  

Comment de temps le film sera-t-il disponible sur Netflix ? 

Pas forcément. En France, la chronologie des médias encadre les fenêtres de diffusion : un film passe d’abord en salles, puis en achat/location numérique et sur chaînes payantes, avant de rejoindre les plateformes par licences temporaires. Résultat : un titre peut arriver, repartir, puis revenir suivant les accords entre ayants droit et plateformes. Si Margaret fait son retour ce 29 octobre, rien ne garantit une disponibilité permanente — mieux vaut l’ajouter à sa liste et appuyer sur lecture tant qu’il est là.