Alors que l’été bascule dans sa deuxième moitié, Netflix injecte une dose de chaos soigneusement orchestrée dans son catalogue. La semaine du 14 au 20 juillet 2025 joue sur plusieurs tableaux : docu-conspirations, comédies, séries d’auteur et plongées dans des marges tropicales. Ni blockbuster, ni rentrée prématurée : juste une galerie de propositions qui se regardent comme on feuillette un magazine, de travers et sans garantie.

Voici ce qu’il faut guetter.

Le 14 juillet : un air de fin du monde

  • Apocalypse sous les tropiques (docu)

    Un titre trompeusement exotique pour un documentaire climatique plus grinçant que balnéaire. Le propos ? Déconstruire le discours paradisiaque associé aux destinations tropicales à l’heure où elles deviennent des terrains de catastrophe lente.

  • Sakamoto Days – Saison 1- Partie 2

 

 

Le 15 juillet : camping rétro et le retour du chaos

  • Chaos d’anthologie – L’OVNI et le petit garçon (docu)

    Après son épisode sur les fêtes trop virales, la série Chaos d’anthologie revient avec une archive déconcertante : l’histoire d’un enfant et d’une apparition lumineuse, entre légende urbaine et manipulation d’État.

 

  • Camping – Trilogie (films)

    Le retour des vacances en mobil-home, version comédie franchouillarde. L’occasion de (re)voir Franck Dubosc camper le beauf alpha dans une saga devenue mème culturel malgré elle.

Le 16 juillet : disparitions sans retour

  • Amy Bradley : la passagère disparue (série documentaire)

    Nouvelle entrée dans le rayon true crime, cette mini-série retrace le mystère jamais élucidé de la disparition d’Amy Lynn Bradley, sur un navire de croisière. Témoignages, zones floues, versions contradictoires : le genre est balisé, mais l’affaire reste dérangeante.

  • Les heures sombres

 Le 17 juillet : uniformes et instincts

  • Une nature sauvage (série) Portée par Eric Bana, cette série américaine mêle enquête criminelle et drame familial dans un cadre naturel hostile. Elle suit un ancien policier confronté à une affaire sordide dans une région reculée, alors qu’il tente de renouer avec son passé. Une tension sourde, entre non-dits et blessures enfouies.

 

  • Garde à nous ! – Saison 2 (série comédie belge)

    Les stagiaires militaires de la saison 1 sont de retour, toujours aussi désorientés par la vie en caserne. Une satire douce-amère sur l’ordre, la bêtise hiérarchique et l’absurde du service.

  • La firme

Le 18 juillet : ego trip, satire politique et illusions sociales

  • 84m² (film)

    Un huis clos sud-coréen à base de vidéosurveillance, de soupçons et de faux-semblants dans un appartement modeste, qui vire au drame paranoïaque. La critique y voit un écho lointain à The Housemaid ou à certains épisodes de Black Mirror.

 

  • Delirio – Saison 1 (série colombienne)

    Une nouvelle production ibéro-américaine où se mêlent folie des grandeurs, traumatismes post-dictature et gestion toxique du pouvoir. 

 

  • Papa ne comprend rien Un père brésilien orgueilleux trouve son maître lorsqu’il rencontre la belle-famille argentine de sa fille. Entre susceptibilités et guéguerres, le séjour à Bariloche dérape…

  • Superstar / Je suis toujours une superstar  Deux titres pour une même thématique : l’usure du mythe de la célébrité, racontée sous des angles complémentaires.  

 

  • Vir Das : Fool Volume (stand-up)

    L’humoriste indien poursuit son exploration géopolitique par la vanne. Cynique, frontal, et globalisé.

En résumé

Entre phénomènes inexpliqués, jungle urbaine, fantômes familiaux et idoles sur le déclin, cette semaine Netflix s’adresse à celles et ceux qui cherchent du trouble dans la routine estivale. Pas de bannières géantes ni de titres ultra-markétés, mais des récits parfois plus stimulants précisément parce qu’ils dérivent hors du radar.