Quand la lumière du Sud de la France révèle ses cicatrices, Soleil noir s’impose comme l’un des drames français les plus marquants de l’été. Disponible dès aujourd’hui, le 9 juillet 2025, cette mini-série en six épisodes signée Nils-Antoine Sambuc renouvelle la « saga estivale » avec un récit dense, secret et émotionnel. Son trailer, déjà viral, installe une atmosphère lourde : un domaine de fleurs dans la chaleur provençale, une explosion de non-dits, et des blessures familiales prêtes à éclater.
Dès les premières images, on comprend que tout va basculer. Alba (Ava Baya), jeune mère en cavale, arrive sur une exploitation floricole autour de Grasse, prête à entamer une nouvelle vie. Mais le père de son fils, Arnaud Lasserre (Guillaume Gouix), est découvert mort — et pas n’importe lequel : celui dont elle vient de découvrir le sang partagé. Accusée du meurtre, Alba se trouve piégée dans un engrenage familial où chaque regard, chaque collatéral, dissimule un secret.
À la croisée du polar psychologique et du thriller émotionnel, Soleil noir s’ancre dans une tradition française revisitée. Dans la lignée des sagas estivales comme Le Château des Oliviers ou Dolmen, la série se concentre sur les relations de sang, le pouvoir et les mensonges, tout en adoptant une écriture moderne et désenchantée. Les six épisodes, calibrés pour une consommation en rafale ou échelonnée, offrent un parfait équilibre entre naturel contemplatif et tension constante.
Une distribution sculptée par l’intensité
Au cœur de ce conte noir familial, Isabelle Adjani endosse le rôle de la matriarche. Sa présence — à la fois habitée et dérangeante — insuffle une ambiguïté bienvenue dans ce face-à-face dramatique. Elle est entourée de visages choisis pour leur vérité brute :
Ava Baya brille dans un rôle central, entre transparence et mystère
Guillaume Gouix, Louise Coldefy et Thibault de Montalembert incarnent les anciennes alliances, les héritages moraux et la pression d’un patrimoine familial.
Claire Romain, Simon Ehrlacher, Redouanne Harjane, Nicolas Vaude et une génération montante (Carima Amarouche, Shems Audat, Yannig Samot, Juliette Plumecocq‑Mech) élargissent la palette des tensions et intrigues croisés.
Cet ensemble incarné crée un microcosme où les intentions bonnes comme mauvaises se révèlent au détour d’un couloir, d’un jardin, d’un détour dans les vignes.
Le cadre : un personnage à part entière
Le domaine floricole, écrin de beauté et de toxique, est filmé comme un lieu de dualités. Par ses couleurs et ses textures, la nature devient un miroir : la luxuriance cache l’obscur. Mégane Choquet (AlloCiné) l’écrivait en évoquant la « première saga de l’été chez Netflix », modernisant les codes des sagas des années 2000.
Fiche technique
Créateur : Nils-Antoine Sambuc (En thérapie, Belphégor)
Format : 6 épisodes
Langue : Français
Interdiction : déconseillée aux moins de 16 ans
Casting : Isabelle Adjani, Ava Baya, Guillaume Gouix, Louise Coldefy, Thibault de Montalembert, Claire Romain, Simon Ehrlacher, etc.