House of Guinness : la nouvelle série du créateur de Peaky Blinder arrive en septembre sur Netflix

À Dublin, en 1868, la bière coule à flots, mais les secrets de famille fermentent plus vite que les cuves. Avec House of Guinness, Steven Knight délaisse les ruelles crasseuses de Peaky Blinders pour plonger dans les salons feutrés et les arrières-cours d’une des dynasties les plus emblématiques d’Europe. Disponible le 25 septembre sur Netflix, cette fresque historique en huit épisodes revisite les origines mouvementées de la famille Guinness — là où prestige, excès, héritage et conflits de succession s’entrechoquent dans un récit bien plus actuel qu’il n’y paraît.

L’empire Guinness entre quatre héritiers

Le point de départ : la mort de Sir Benjamin Guinness, architecte de la réussite internationale de la brasserie. Son testament propulse ses quatre enfants — Arthur (Anthony Boyle), Edward (Louis Partridge), Anne (Emily Fairn) et Ben (Fionn O’Shea) — à la tête d’un empire industriel… sans mode d’emploi. Pour éviter les luttes intestines, leur père a imposé un pouvoir partagé entre Arthur et Edward. Une décision calculée, lourde de conséquences, qui place les deux frères au centre d’un réseau d’alliances, de tensions et de faux-semblants.

Si la série démarre à Dublin, l’influence de Guinness déborde rapidement vers New York, où se jouent d’autres ambitions — et d’autres trahisons.

Une galerie de personnages au diapason

Autour de cette fratrie en déroute, une constellation de figures secondaires :

• James Norton en Sean Rafferty, proche trouble de la famille,

• Ann Skelly, Danielle Galligan ou encore Jack Gleeson dans des rôles d’aristocrates, de rivaux ou d’alliés plus ambigus qu’ils n’en ont l’air.

Costumes cossus, lumières tamisées et regards venimeux rythment cette chronique familiale à double fond. Chaque épisode explore la tension entre devoir hérité et désir personnel, dans un XIXe siècle aussi débauché qu’en mutation.

Une création signée Steven Knight

Produit par Kudos, réalisé en partie par Tom Shankland et Mounia Akl, House of Guinness est portée par Steven Knight, qui retrouve ici un terrain familier : la famille comme structure de pouvoir, la loyauté comme piège, et les héritiers comme variables explosives. Le récit historique s’y double d’une lecture très contemporaine des dynamiques de genre, de territoire et de domination économique.

En résumé