Avant même sa diffusion sur la plateforme de streaming, The Innocents faisait parler d’elle. Il faut dire que Netflix avait soigné, bien en amont, la campagne promotionnelle de sa nouvelle série fantastique. Avec une bande annonce esthétique et intrigante, il nous donc tardait de savoir ce que la petite britannique avait dans le ventre.

Mais, avant toute chose, sachez qu’en terme d’investissement-temps, The innocents est une série plutôt courte puisqu’elle ne comporte que 8 épisodes de 45 min chacun. Il ne vous coûtera donc qu’une petite poignée d’heures pour la regarder intégralement. Alors les mystères qui entourent la série méritent-ils vraiment d’être élucidés.

Réponses en  demie teinte…avec notre liste de POUR et de CONTRE

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Les POUR

  • La beauté des paysages : avec cette série, vous allez voir du pays c’est sûr ! Entre les campagnes anglaises embrumées et les majestueux fjords norvégiens, nul doute que la série a réussi son pari esthétique. La photographie est impeccable et l’ambiance sonore contribue à lui rendre la pareille. 
  • Le thème de la métamorphose et la mythologie qui l’accompagne en font une série particulièrement originale. La transformation fonctionne comme un miroir ou une métaphore pour évoquer le passage vers l’âge adulte. Cette quête identitaire prend un relief tout particulier sous la licence poétique d’un genre très prisé des jeunes adultes, la science fiction. C’est donc la série idéale pour les “Young adult”. 
  • Le cliffanger de la fin de saison :  l’épisode final vous en fera voir de toutes les couleurs avec ses multiples retournements. Difficile de ne pas rester sur sa faim et d’en demander encore. C’est d’ailleurs une des raisons pour laquelle nous ne manquerons pas la saison 2.  (On est tenté de croire qu’il y en aura une !)

Capture d’écran 2018 09 07 à 21.40.37 - On a vu "The Innocents" et on vous fait le debrief'

Les CONTRE

  • Le manque d’épaisseur de certains personnages. On regrette que les personnages secondaires soient aussi peu creusés. Difficile de s’attacher par exemple au père de June qui semble n’être que le fantôme de lui même (à moins que ce ne soit délibéré…). 
  • La romance qui aurait pu gagner en intensité. L’histoire d’amour impossible dépeinte comme le nouveau “Roméo et Juliette” peine à convaincre par son manque d’alchimie. Malgré un duo au charme foudroyant interprété par Sorcha Groundsell et Percelle Ascott, la magie n’opère pas…
  • La prévisibilité de l’histoire : dans sa grande majorité, la narration manque hélas de surprises. On a le sentiment que le scénario suit une “recette à succès ” dont les schémas sont éculés. L’histoire du professeur aux sombres intentions sent un peu le réchauffé.  

“The innocents” nous a donc laissé sur une impression “mi figue mi raisin”. Entre désillusion et curiosité, nous ne manquerons toutefois pas de suivre les prochaines aventures de June et Harry car la série mélo-dramatique a tout de même réussi à nous tenir en haleine. On retiendra surtout le thème de la métamorphose qui a le mérite d’être plutôt créatif.

Et vous, quelle impression vous a laissé la série ? Dites-nous tout en commentaire !

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