Los Angeles, 1985. Des VHS qui grésillent, des clubs enfumés, une starlette au regard d’acier… et un tueur qui rôde. Pour Halloween, Netflix cale MaXXXine le 31 octobre, dernier mouvement de la trilogie de Ti West après X et Pearl. Mia Goth y remet ses talons aiguilles et son ambition féroce, direction Hollywood — version angles vifs et moralité bancale.

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Une sortie pile dans l’humeur d’octobre : rétro, sale, et dangereusement glamour. (La page titre est déjà visible dans le catalogue européen de Netflix, disponibilité selon les régions.)

La dernière danse de la trilogie « X »

Pensée dès l’origine comme un triptyque, la saga de Ti West se referme avec un chapitre situé après les événements de X : Maxine Minx a survécu au Texas et veut maintenant franchir le Rubicon, passer du X au « mainstream ». MaXXXine a été écrit, réalisé, monté et produit par Ti West, avec Mia Goth également à la production, et s’inscrit dans une Hollywood 80’s où l’obsession de la réussite frôle l’auto-combustion.

De quoi parle « MaXXXine » ?

En 1985, Maxine auditionne pour The Puritan II tandis qu’un tueur sériel sème la panique dans une Cité des Anges hantée par l’époque du Night Stalker. L’ascension d’une survivante devient alors un jeu de miroirs entre image publique, scandales privés et pulsion de vie… mais aussi de mort.

 

Un casting « néons & lames de rasoir »

Autour de Mia Goth, Ti West réunit Elizabeth Debicki, Kevin Bacon, Giancarlo Esposito, Michelle Monaghan, Bobby Cannavale, Halsey, Lily Collins et Moses Sumney. Un mélange de visages indie et de figures pop, idéal pour un slasher qui embrasse le spectacle sans lâcher son tranchant.

Ce qu’en disent les critiques

Outre-Manche et aux États-Unis, la presse salue un pastiche 80’s nerveux, son esthétique VHS et la performance caméléon de Mia Goth, tout en pointant quelques cahots narratifs : autrement dit, un final « maxxximal » qui préfère la sueur, la musique synthé et les coups de théâtre à la bienséance.

Pourquoi c’est un bon plan d’Halloween

Parce que Ti West sait faire lever la chair de poule sans renoncer au plaisir du cinéma de genre : décors et costumes 80’s, score de Tyler Bates, studio-lots, ruelles et enseignes au néon, tout respire l’époque — y compris la parano ambiante et les talk-shows moralisateurs qui veulent « sauver » les âmes tout en alimentant le spectacle. Bref : un slasher qui parle autant de l’industrie des images que de l’horreur elle-même.

Où et quand voir « MaXXXine » ?

  • Netflix : mise en ligne annoncée le 31 octobre (disponibilité selon territoires ; le titre figure déjà dans le catalogue européen). Parfait pour une nuit d’Halloween sans costume obligatoire. 

  • Pour mémoire : le film est sorti en salles en 2024 (sortie française estivale) et a poursuivi sa carrière critique depuis, d’où son arrivée en streaming dans un second temps.

Si vous aviez aimé la montée en puissance de X et la rage mélancolique de Pearl, MaXXXine complète le portrait : une héroïne qui refuse la fatalité et découpe son propre chemin dans la ville-studio. Le genre d’histoire qui, un 31 octobre, fait très bien l’affaire.