Non, sur Netflix il n’y a pas que des teen séries ou bien encore des comédies romantiques. Il y a aussi des programmes qui défient toutes les conventions et qui n’ont pas peur de blasphémer ou de proférer toutes sortes d’insanités.  Cela fait d’ailleurs plusieurs années que Netflix nous gratifie de contenus explicitement adultes et cette stratégie  semble faire recette : la preuve avec les succès rencontrés de Désenchantée ou bien encore avec de la série Paradise PD (que l’on retrouvera d’ailleurs en mars pour une saison 2). 

Lire également : Top 10 de ces dessins animés clairement réservés aux adultes

C’est donc Vermin, avec un nouveau bijou animé français que la plateforme assume clairement son positionnement pour un public résolument adulte. C’est donc avec délectation que les aficionados du politiquement incorrect pourront découvrir la série initialement diffusée sur Blackpills, la même plateforme qui a distribué Bonding. Et pour la petite histoire, ce service de SVOD est spécialisé dans les séries dites “Short form” destinées en priorité aux écrans mobiles. Voilà qui explique aussi la durée très réduite des épisodes : Vermin se compose en effet de 10 épisodes de moins de 10 minutes (autant dire pour reprendre le niveau de langage de la série que “ça va être vite torché”).

Mais alors, de quoi ça parle ? Mantos est une naïve mante religieuse qui quitte sa ville natale pour réaliser son rêve de rejoindre les forces de police de la grande ville. Ses idéaux seront fortement malmenés par la dureté de la vie en métropole, et notamment par l’hostilité de sa partenaire, la très instable Chemou.

Vermin serait une sorte de Zootopie version WTF avec sa bonne dose de violence et “d’humour crade” (comme le souligne assez justement un internaute sur Twitter)

Donc si vous avez le coeur et l’estomac suffisamment accroché, il ne vous reste plus qu’une chose à faire : vous plonger dans l’univers dingue de Vermin

Vermin est disponible sur Netflix depuis le 1er février 2020. La série a été créée et écrite par Alexis Beaumont, Hafid F. Benamar et Balak.